Je n'aime pas les agriculteurs, et je les aime de moins en moins

Publié le par whybec

Je n'aime pas les agriculteurs, et je les aime de moins en moins

Les agriculteurs : ces nouveaux seigneurs !


Quand j'en entends utiliser les termes tel que « paysan » ou "patron", ça me fait dresser les cheveux sur la tête ...

Leur seul intérêt : faire du fric, sur le dos de tout et n'importe quoi, n'importe qui, n'importe comment. Entrez-donc dans l'horreur d'un élevage confiné, et vous vous rendrez compte de la honte qu'ils devraient avoir quand ils utilisent le mot « paysan ».

Vous l'aurez compris, ces jours ci, j'ai eu a faire à ces gens là, et j'en ai plein les bottes des agris qui pleurent !


Regardez donc un peu les tonnes de saloperies qu'ils déversent dans les champs, le massacre des arbres, le remembrement pour gagner trois mètres carrés de plus. Tout est utilisé, rentabilisé, exploité, la nature, leurs parents, leurs amis, leur femme, leur gosse, leur bestiaux, chats, chiens, et si ça ne sert à rien, on s'en débarrasse (le chien) ... un coup de fusil, on dira que le chien était malade. Au mieux, on l'attache au bout d'une chaîne pour qu'il abboie en cas de visite. Même un chien de vaches, ça ne sert à rien ... parce que pour le dresser, il faut lui consacrer du temps, mais surtout, il faut aimer cela, et aimer son chien. Suis sur que quand l'un se marie, il regarde d'abord en combien de temps il amortit sa femme. Pardon, étant donné le peu de notions de gestion, il demandera à un organisme d'Etat de compter pour lui.


Quand on écoute un agri, il souhaite bien entendu, l'histoire de faire moderne et pour planquer le temps d'une soirée "à la boîte de nuit de la ville", ce qu'ils sont, pingres ... donc, il souhaitent une femme avec son propre travail ... mais dans les faits, je n'en ai pas entendu un seul ne rapporte la notion de femme, ou compagne, à sa ferme ou à des coûts, pas un. Le taux de célibat le plus élevé ? Dans l'agriculture ... on se demande bien pourquoi ... et il naît plus de filles que de gars à la campagne, comme dans le monde entier ... ils entassent l'agent dans les banques, comme les terres, les ruines, les avoirs, même à l'abandon. L'important, c'est que le plus possible de "choses", de lieux, soit "à eux". s'ils peuvent acheter des belles "choses", ils n'achèteront jamais les sentiments d'une personne, jamais, ni en amour, ni en amitié. Dans mon bled, à 200 % agro-alimentaire, le mot "ami" est remplacé par "collègue". Tout un art, et une vraie révélation ! Et à y réfléchir, cette expression n'est utilisée que par les agris, ou fils ou filles d'agri. Je n'ai jamais entendu cette expression de ma copine, ni de gens qui ne soient pas liés de façon proche, à l'agriculture. Des relations humaines qui en générale, ressemblent à leur sujet de conversation ... tristes et monotomnes ... rustres, grégaires, et n'ont d'autre valeur que le nombre de coups payés dans les bistros, ou les grosses bouffes offertes. Si vous voulez faire venir un agri voir le Lac des Signes à l'opéra, ce n'est pas en lui promettant des filles en tutu, mais en leur offrant plutôt un plat peu fin, mais quantitatif. L'obsession de la bouffe et de la boisson est à mettre en comparaison avec cette obsession de posséder.

Les nouveaux seigneurs de France : les agriculeurs. J'emploie le mot seigneur, et je pèse mes mots, parce que celui qui avait tous les droits sur « ses » terres, celui qui avait sa situation par le simple fait d'être bien né, c'était bien le seigneur. Aujourd'hui, c'est l'agriculteur. Vaniteux, ils ressemblent aux nouveaux notables, qui aiment être conviés par les banquiers, qu'on invite à divers conseils, que l'on flatte, comme s'ils devaient leur réussite à un queconque effort, ou finesse de jugement ... la réalité, c'est qu'ils pèsent lourd en héritage, rien d'autre.

Voilà le profil de l'agriculteur, descendant de ceux que l'on appelait il y a encore 100 ans, les paysans. L'agriculteur actuel est né "tout habillé" d'un père agriculteur, et de la femme d'un agriculteur (notons la nuance, la femme d'un agriculteur n'est pas considérée comme une agricultrice). Ceux qui ont fait richesse en profitant des belles opportunités de "productions destructrices plein tambours" des années 70 - 80, faisant pousser dans la nature les élevages confinés et autres taudis lugubres, alors que pour construire votre maison, vous devez vous respécter les bonnes moeurs locales en matière de matériaux, tuiles ou ardoises, pierres de la région etc ... Notons, les agris actuels ne sont pas forcément ceux qui avaient pour tradition familiale, une ferme. Comment ose t-on comparer une ferme à ces terribles dérives agricoles ? La mère elle, elle est optionnelle, une ex-valeur ajoutée rangée au placard à la fin de sa carrière, qui a souvent peu, voire pas de part en son nom propre dans les "entreprises" familiales, ou plutôt, dans les "affaires familiales".

Etre agriculteur, c'est pouvoir acheter les terres à prix dérisoires, quand le moindre lopin de terre coûte une fortune pour celui ou celle qui n'est pas agriculteur. Et sur ces terres, posséder des vieilles maisons, qu'ils pourront revendre une fortune, quand se loger devient un luxe. Autre petit détail que je compare volontiers au procédé du marché noir des guerres : posséder le bois, un moyen de se chauffer. L'agri a les dents longues, il ne raye pas que le parquet. Il raye à peu prêt tout ce qui lui tombe sous les dents. A être radin, il en est souvent voleur, en s'appropriant tout. Il s'approprie volontiers les chemins de rando, les passages communs, n'enlève pas les fils après le passage des vaches, comme cela, il en a moins à faire le lendemain, et qu'importe si cela gêne une personne, qu'importe si un vélo vient à se prendre dedans ... Ils vendent le bois, en fait, aussi cher que l'électricité, ou propose un marché de dupe, comme les seigneurs le faisaient ... vous venez découper du bois sur leur terrain, vous en emportez la moitié, et leur laissez la seconde moitié... Quand j'ai dit cela à une amie, qui vit elle en ville, elle a eu peine à me croire tellement cela ressemble au principe du raquette médiéval ! Et ils savent bien profiter des temps difficiles, à l'heure ou la consommation du bois est encouragée pour des raisons économiques et écologiques. Voter à droite pour un agri, c'est surtout vouloir maintenir les "autres" dans un petit pouvoir d'achat. Plus pauvres que riches, pour qu'ils ne trouvent pas d'autres solutions que de passer par eux : achat des maisons ou des matières premières comme le bois, ou la mauvaise bouffe qu'ils produisent, que les plus aisés remplacent de plus en plus par le bio. Des agris qui représentent la tranche de population la plus polluante. Ainsi, ces seigneurs vendent du bois, un bois qui leur « appartient » sans aucune légitimité, par le simple fait que l'Etat a pris grand soin de cet électorat en leur permettant des achats de terre prioritaires, à des prix sacrifiés.

Les seuls autres seigneurs qui ont le droit de marcher sur leur terre : les chasseurs ! Et vous savez pourquoi ? Outre les petits soins électoraux, cela a une raison historique. Avant, les seuls disposant du droit de la chasse : les seigneurs. Ceux là même qui possédaient la terre. Au nom de cette injustice, la révolution française a autorisé les gens a chassé sur les terres. Comme quoi, la terre est un privilège bien illégitime, qui génère bien des injustices ...

Mais ces messieurs savent aussi frimer le « patron » : ils aiment qu'on les considèrent comme tel, et les politiques le font largement en période électorale. Des patrons ... je les trouve bien souvent « anti-patron » dans leur comportement face au travail. Que ce soit en terme de management, de gestion, de « flair », parfois d'efficacité, et de sens commercial. Mais ils aiment cela, ça les flatte. Ne confiez pas un camion de pizza à un agri, il achèterait la farine au premier venu, à celui qui lui permettrait de ne pas se déplacer, et surtout parce que si le monsieur dit que c'est ce prix là, c'est que cela doit être ce prix là. Ils pourraient utiliser des pâtes congelées, avariées, en se réfugiant derrière l'Etat : « ah ben si un commercial me l'a proposé, c'est que c'est légal, c'est à l'Etat d'interdire ». Je trouve qu'il y a rarement plus « assisté » qu'un agriculteur. Ils se réfugient derrière l'Etat quand il y a des bourdes, du genre « c'est de la faute à l'Etat, c'est pas nous qui décidons ». Et puis ils en attendent tout, des subventions, des achats, des hausses de prix, des « c'est quoi qu'on plante », bref, s'ils avaient la fibre de chef d'entreprise comme ils disent, ils ne serait pas tant « fonctionnarisés ». Ils reçoivent des conseillers, des gestionnaires en ceci, en cela, pour leur dire quoi faire, quand .... En échange, des dossiers à remplir, et même de cela, ils s'en plaignent .... Quand pourtant ils ne règlent rien par eux-mêmes, ne font aucune compta, n'ont d'ailleurs aucune connaissance en compta ... consomme du véto de façon anarchique, et si on leur dit « c'est comme cela », alors c'est que c'est comme ça. Et ils se plaignent des emprunts sur leur dos, foutaise !

Proposer donc une réforme qui permettrait que les terres appartiennent à l'Etat, puisque c'est l'Etat qui gère ce qui doit être fait sur les terres ! Aucun n'approuverait ! Si le bois était géré par les communes, vendu à des prix acceptables par celles-ci, l'argent reviendrait aux communes, et les gens pourraient décemment se chauffer, sans aller s'agenouiller devant des crapules qui jouissent de privilèges médiévaux. Et puis, cela permettrait peut-être aux communes de baisser les impôts locaux et en cela, de faire ce qu'avait promis la droite, baisser les impôts pour améliorer le pouvoir d'achat. Cela pourrait permettre aussi des aides pour des installations qui ne produiraient pas toute cette sale bouffe, et bien moins polluantes. Pourquoi ne permettons-pas à des particuliers d'être prioritaires aussi sur l'achat de terre, en échange de quoi ils s'engagent à faire leur propre potager ? Cela permettrait peut-être de trouver une solution partielle à la surproduction, donc à la pollution. En théorie, les agris devraient s'en satisfaire, puisque ces gens là se plaignent du prix dérisoire que la grande distribution offreà leur travail ... Mon oeil lol, le jour où les agris devront vendre eux-mêmes leur travail, cad, apprendre le commerce, ne pas se comporter comme un salarié de la grande distri, 8 agris sur 10 iront pointer, en se tournant vers l'Etat, incapable de la moindre initiative personnelle : se prendre en charge et s'adapter ...

Au nom de quoi les sols appartiennent à une poignée de privilégiés, héritiers de papa et de grand papa, qui en font ce qu'ils veulent, qui profitent largement de toutes les difficultés qu'ont les gens à se nourrir, à se chauffer ???? !!!! Au nom de quoi ? Imaginez une personne qui ait accès à du matériel, quel qu'il soit, et qui le sous louerait le we, à des gens qui n'ont pas de boulot, et en leur demandant la moitié de ce qu'ils vont gagner. Cela se compare à du travail clandestin, du marché noir, cela est punissable, honteux. Et bien les agris eux, ont le droit, et ils le feront bientôt pour l'eau, même si paradoxalement, ce sont eux qui polluent les eaux et qui en consomment le plus!


Publié dans De la sociologie

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