L'argent de l'Etat : une génération spontanée !
"On est en train de creuser la dette dans notre pays, il ne faut pas se raconter d'histoires", a souligné jeudi François Fillon sur RTL, alors qu'on lui demandait comment le gouvernement allait financer les 2,6 milliards d'euros de mesures sociales annoncées la veille par Nicolas Sarkozy. Lire la suite l'article
"L'argent, il est rare et pour l'essentiel il s'agit d'argent qu'on emprunte et qu'il faudra que les générations futures remboursent", a déclaré le Premier ministre. "C'est la raison pour laquelle certaines demandes" formulées par l'opposition "qui viseraient à arroser la consommation sont des demandes qui ne sont pas responsables".
Avec le plan de relance, le gouvernement veut "faire en sorte que chaque euro que nous allons emprunter en plus, qui vont creuser le déficit pour lutter contre la crise, soient des euros investis dans l'avenir", a-t-il dit.
François Fillon a refusé de parler de "mesures sociales" ou de "mesures de relance par la consommation". "Ce sont des mesures de justice (...) pour que les Français n'aient pas le sentiment que ce sont ceux qui sont en bas de l'échelle qui paient pour ceux qui ont pris des décisions qui sont pour une part à l'origine de cette crise".
"Il fallait ajouter à ce plan (...) des mesures de justice" pour "ceux, au fond, qui n'ont jamais droit à rien: les classes moyennes, les revenus modestes", a-t-il souligné.
Interrogé sur la question de la répartition des profits au sein des entreprises, François Fillon a précisé jeudi que le gouvernement avait décidé de "demander à un expert de faire une analyse sur la réalité (...) de la situation en France", pour ensuite "discuter de la question de savoir comment les salariés peuvent être mieux intéressés à la répartition des profits à travers l'intéressement et des mesures de participation". AP
Ce que j'aime, c'est qu'on parle bien de la dette pour justifier les fonds prévus du plan social, mais en matière de communication, on se limite simplement à dire aux français que l'aide accordée aux entreprises et aux banques, elle, n'a pas coûté un centime d'euros aux français ...