Investissons dans la faim : c'est le moment de bien se placer !
Ahhhhhhhhhhhhh !!!! On l'attendait celle là !
Le lobby de l'agro en force !!!!
Alors, quand je disais « investissons dans la faim », vraiment, les mots furent justes !
Les obèses de l'agro défendent que l'une des solutions pour la faim dans le monde serait ... tadam !!!! LES OGM !!!! Ben voyons ... Quand les regroupements paysans, les ONG, certains opposants aux dictatures, les habitants, dénoncent la main mise sur les terres par les « gros », biberonnés par l'industrie agroalimentaire, empêchant de ce fait une agriculture de proximité, une répartition des terres qui permet de subvenir aux besoins des populations ... Bien prévisible ça ! Le silence de l'agriculture à propos des OGM, quand le Bové scandalisait le croisement génétique « animal-végétal », quand les seigneurs des campagnes (et des villes) pleuraient (ou plus exactement jalousaient) le monde "monopolaire" des céréaliers ... depuis ? Plus rien, grand silence ! On se frotte déjà les mains dans la perspective des grosses machines battant les beauces, finissant d'écraser la nature, multipliant gazoil et autres déchets, à l'heure où l'on essaie de sauver quelques espèces, des peuples entiers qui tentent de faire cesser le massacre de la surproduction. Ceux là qui trempent les mains dans le sac de la faim, pour en tirer des billets, en se faisant appeler « patron » ou « paysan » selon les circonstances. Indécence, impudeur et provocation.
Qui parlait de "terrorisme écolo" quand on s'apprête à dévaster un peu plus le bien le plus collectif ? Qui parlait d'imposer des « normes » de consommation quand la bouffe est un vrai dictact industriel ?
Vendredi soir :
Une pizzeria en Centre-Bretagne : mon amie, moi, et un ami de mon amie.
Lui, technico-commercial pour un constructeur de maison en bois, au Nord de la Bretagne. Son parcours, bac D' (orientation agricole), puis BTS de je ne sais plus trop quoi, mais une formation pour encadrer ce qu'on fait de mieux aprés l'agriculture intensive : les usines de transformation à sale bouffe. Sa formation : être chef de rang de gens et de machines à fabriquer de la bouffe, les conservateurs, les colorants, les « normes d'hygiène », quand la plupart de ces chimies ne sont rien d'autre que du poison, et des gens, traités comme des machines.
Arrivé à l'écoeurement, il nous raconte le conservateur « E machin chose », poison en puissance, interdit dans toute l'Europe, aux Etats Unis, mais autorisé ici. Le « E machin chose » qui s'accompagne d'autres saloperies, puis les gens en usine, les objectifs, l'entretien de la faim dans le monde, quand on pourrait plus que largement nourrir chaque enfant de ce monde, avec ce que cette petite partie du monde produit. Une vraie honte, un véritable assassinat programmé.
Il nous raconte la mafia locale agricole, les banques, les agris des conseils d'administration de ces mêmes banques, assurances, parfois bien implantés dans des conflicts d'intêrets, au nom des grandes familles plus vaniteuses les unes que les autres, des jalousies qui vont parfois presque jusqu'au meurtre économique. Ce président du groupe d'assurance, président également d'une grande coopérative agricole ... un monde qui joue des coudes, où les gros voudraient jouer dans la cours de ceux qui semblent encore plus gros, derrière le paravent de l'économie locale, décideurs incompétents des installations de demain, quand ceux - là même ne savent pas à quoi ressemble une feuille d'impôts, ou lire un prévisionnel. Il nous raconte comment quelques familles se sont faites plumer par quelques opportunistes aux dents longues. Il s'indigne aujourd'hui quand il entend des agriculteurs parler de "bocage breton", qui selon lui, a totalement disparu, et disparait encore "pour faire du bois", quand les foyers se tournent vers des solutions moins couteuses pour se chauffer l'hiver. Ce qui est à craindre selon lui, c'est que si le CA rencontre de vraies difficultés, les agris ont le pouvoir de continuer à demander des aides, des dédomagements, des subventions, toute une tripotée de financement quand l'éducation est sacrifiée, les retraites, les gens dans la précarité ... Injustice, déséquilibre, dérésponsabilisation, participation active à une destruction globale.
Devant tout cela, il jette son tablier, quitte la Bretagne et va voir ailleurs. Il découvre des ailleurs, des autres façons de produire, et revient convaincu que l'agriculture, de cette façon, n'est rien d'autre qu'une surproduction de mauvaise qualité, et surtout, un désastre orchestré qui n'a pour but que la productivité. Il change de branche, retourne à l'école, et regarde les photos des terres de son grand père. Il interdit alors à l'agriculteur qui loue les teres de terminer ce qu'il considère comme un massacre, et replante des talus, presque totalement disparus depuis cette « nouvelle agriculture ».
Dimanche :
Visite d'un couple travaillant dans le secteur médical. Ils revenaient de Week – end. Stupeur ! En entrant chez eux, de la boue partout dans leur maison : l'agriculteur qui a détruit les talus, pluies, pas forcément diluviennes, glissement de boue, entassement le long de leurs murs jusqu'à pénétration dans la demeure. Déclaration à l'assurance, deux assurances en conflict, l'agri ne veut rien savoir, il a "tout fait dans les règles", des règles ministérielles sans doute, mais pas de bon sens et dans le respect de chacun.
Ce matin :
Appel à une amie du 44 pour de simples nouvelles après un problème avec son chien ... Elle, son ami, ses trois enfants partent en balade, plus précisément, à la pêche dans un petit étang entouré de champs ... entouré de champs, en effet. Glissements de boue répétitifs jusqu'à un ruisseau, traitement des terres pénétrants les eaux ... Rémi raconte : peut-être des centaines de poissons morts flottants en surface.
Réparer le monde en le détruisant ? C'est quand qu'on bouge ?
Le lobby de l'agro en force !!!!
Alors, quand je disais « investissons dans la faim », vraiment, les mots furent justes !
Les obèses de l'agro défendent que l'une des solutions pour la faim dans le monde serait ... tadam !!!! LES OGM !!!! Ben voyons ... Quand les regroupements paysans, les ONG, certains opposants aux dictatures, les habitants, dénoncent la main mise sur les terres par les « gros », biberonnés par l'industrie agroalimentaire, empêchant de ce fait une agriculture de proximité, une répartition des terres qui permet de subvenir aux besoins des populations ... Bien prévisible ça ! Le silence de l'agriculture à propos des OGM, quand le Bové scandalisait le croisement génétique « animal-végétal », quand les seigneurs des campagnes (et des villes) pleuraient (ou plus exactement jalousaient) le monde "monopolaire" des céréaliers ... depuis ? Plus rien, grand silence ! On se frotte déjà les mains dans la perspective des grosses machines battant les beauces, finissant d'écraser la nature, multipliant gazoil et autres déchets, à l'heure où l'on essaie de sauver quelques espèces, des peuples entiers qui tentent de faire cesser le massacre de la surproduction. Ceux là qui trempent les mains dans le sac de la faim, pour en tirer des billets, en se faisant appeler « patron » ou « paysan » selon les circonstances. Indécence, impudeur et provocation.
Qui parlait de "terrorisme écolo" quand on s'apprête à dévaster un peu plus le bien le plus collectif ? Qui parlait d'imposer des « normes » de consommation quand la bouffe est un vrai dictact industriel ?
Vendredi soir :
Une pizzeria en Centre-Bretagne : mon amie, moi, et un ami de mon amie.
Lui, technico-commercial pour un constructeur de maison en bois, au Nord de la Bretagne. Son parcours, bac D' (orientation agricole), puis BTS de je ne sais plus trop quoi, mais une formation pour encadrer ce qu'on fait de mieux aprés l'agriculture intensive : les usines de transformation à sale bouffe. Sa formation : être chef de rang de gens et de machines à fabriquer de la bouffe, les conservateurs, les colorants, les « normes d'hygiène », quand la plupart de ces chimies ne sont rien d'autre que du poison, et des gens, traités comme des machines.
Arrivé à l'écoeurement, il nous raconte le conservateur « E machin chose », poison en puissance, interdit dans toute l'Europe, aux Etats Unis, mais autorisé ici. Le « E machin chose » qui s'accompagne d'autres saloperies, puis les gens en usine, les objectifs, l'entretien de la faim dans le monde, quand on pourrait plus que largement nourrir chaque enfant de ce monde, avec ce que cette petite partie du monde produit. Une vraie honte, un véritable assassinat programmé.
Il nous raconte la mafia locale agricole, les banques, les agris des conseils d'administration de ces mêmes banques, assurances, parfois bien implantés dans des conflicts d'intêrets, au nom des grandes familles plus vaniteuses les unes que les autres, des jalousies qui vont parfois presque jusqu'au meurtre économique. Ce président du groupe d'assurance, président également d'une grande coopérative agricole ... un monde qui joue des coudes, où les gros voudraient jouer dans la cours de ceux qui semblent encore plus gros, derrière le paravent de l'économie locale, décideurs incompétents des installations de demain, quand ceux - là même ne savent pas à quoi ressemble une feuille d'impôts, ou lire un prévisionnel. Il nous raconte comment quelques familles se sont faites plumer par quelques opportunistes aux dents longues. Il s'indigne aujourd'hui quand il entend des agriculteurs parler de "bocage breton", qui selon lui, a totalement disparu, et disparait encore "pour faire du bois", quand les foyers se tournent vers des solutions moins couteuses pour se chauffer l'hiver. Ce qui est à craindre selon lui, c'est que si le CA rencontre de vraies difficultés, les agris ont le pouvoir de continuer à demander des aides, des dédomagements, des subventions, toute une tripotée de financement quand l'éducation est sacrifiée, les retraites, les gens dans la précarité ... Injustice, déséquilibre, dérésponsabilisation, participation active à une destruction globale.
Devant tout cela, il jette son tablier, quitte la Bretagne et va voir ailleurs. Il découvre des ailleurs, des autres façons de produire, et revient convaincu que l'agriculture, de cette façon, n'est rien d'autre qu'une surproduction de mauvaise qualité, et surtout, un désastre orchestré qui n'a pour but que la productivité. Il change de branche, retourne à l'école, et regarde les photos des terres de son grand père. Il interdit alors à l'agriculteur qui loue les teres de terminer ce qu'il considère comme un massacre, et replante des talus, presque totalement disparus depuis cette « nouvelle agriculture ».
Dimanche :
Visite d'un couple travaillant dans le secteur médical. Ils revenaient de Week – end. Stupeur ! En entrant chez eux, de la boue partout dans leur maison : l'agriculteur qui a détruit les talus, pluies, pas forcément diluviennes, glissement de boue, entassement le long de leurs murs jusqu'à pénétration dans la demeure. Déclaration à l'assurance, deux assurances en conflict, l'agri ne veut rien savoir, il a "tout fait dans les règles", des règles ministérielles sans doute, mais pas de bon sens et dans le respect de chacun.
Ce matin :
Appel à une amie du 44 pour de simples nouvelles après un problème avec son chien ... Elle, son ami, ses trois enfants partent en balade, plus précisément, à la pêche dans un petit étang entouré de champs ... entouré de champs, en effet. Glissements de boue répétitifs jusqu'à un ruisseau, traitement des terres pénétrants les eaux ... Rémi raconte : peut-être des centaines de poissons morts flottants en surface.
Réparer le monde en le détruisant ? C'est quand qu'on bouge ?