La guerre des Mondes

Publié le par whybec

Pour parler de ce film, je reprendrai le commentaire du « canadien breton agricultureux », venu poster un « com » il y a quelques temps. Un « com » qui faisait suite au rapport de One Voice sur la quantité astronomique d’animaux abattus … (étant donné le commentaire ... comme quoi, le fait de manger de la viande ne rend vraiment pas perspicace  !)
 

Il y avait hier soir, sur la Une, une retransmission de « La Guerre des Mondes » … Un des personnages du film évoque lui-même les thèmes du film :
- L'homme qui permet à Ton Cruise et Rachel (sa fille dans le film) de se réfugier dans une maison : « il ne s’agit pas d’une guerre, pas plus qu’il y a de guerre entre les hommes et les vers de terre ».
- Ou encore : « peut-être avec de la chance ils vous garderont vivants, vous nourrirons comme des caniches et vous apprendront quelques singeries ».

 
Un film qui caricature le comportement de l’abatage intensif, du radicalisme efficace, rentable, de la tuerie nourricière, et surtout, la mise à l’index des comportements, par projection, des hommes qui se prennent pour des être supérieurs vis à vis d’autres espèces animales. Un film catastrophe, qui a choqué au moment de sa sortie, étant donné l'ampleur du "carnage" de ces êtres "supèrieurs" ... un film invitant l'homme à une introspection, devant son propre comportement, non plus de vivant avec des besoins de survie, mais de race méprisable classant les êtres vivants pour un meilleur profit, une exploitation outrageante !

On est à des années lumières « du jour où d’autres hommes n’auront plus à manger, obligés de se manger entre eux », comme le dit monsieur Mr l'agri dans son commentaire ... Il est bien triste de constater par le commentaire de Mr volailles industrielles, une totale incompréhension de ces images, voire un détournement grotesque tirant la couverture à soi ... pour justifier l'intensif ! Allant jusqu'à ne plus distinguer plus le cri d’un animal avec le « cri d’une salade ».

 

Le film va à l’essentiel des thèmes cités ci-dessus. Le livre de G.Orwel, dont est tiré le film, créé lui une quasi confusion entre le monde féerique, que l’on voudrait enchanté, et une fiction visionnaire dévastatrice, via une projection fantastique de notre propre comportement. Le film reste bien "grand public", avec sa tribulation de données à la limite du ridicule, comme la « chance » que rencontrent les héros (c’est simple, on a le sentiment qu’ils sont les seuls rescapés de partout où ils se trouvent !), saucée de patriotisme sauce beauf américaine (avec l’acteur phare pour ce genre de roucoulades du moment : Tom Cruise).

Mais bon, dans nos contrées, ça fait très « culturé » de balancer une référence du genre … C’est un peu comme si l’on citait « Cocktail », admirable navet pour midinettes de 15 ans des années 80, comme étant la référence du « grand cinéma » incarnant le rêve américain ! Juste … ridicule …
  !

 

Publié dans Du personnel

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