Après le chauffeurs de TGV, voici les flics !

Publié le par whybec



http://fr.news.yahoo.com/afp/20071108/tfr-police-social-syndicats-prev-4000a2c_1.html

Alors, que va t-il se passer à présent pour les franchouillards, vont-ils aussi dénnoncer haut et fort par de "scandaleux" diaporamas power point les avantages des flics en disant : "il faut faire quelque chose, regardez leurs privilèges, nous qui trimons !" !!! Ah là, c'est plus délicat, ils s'agit quand même de ceux qu'a largement biberonné et augmenté dés son arrivée au trône, l'autre malfra d'empereur Sarko !

Vont ils oser continuer à faire "béééééé" avec les moutons, en chantant la chanson de la division nationale ? Et qui va donc aller taper sur les manifestants s'ils décendent dans la rue heing ? Là déjà, dans la grande dénonciation des privilèges, on enttend quelques sympathies pour les pêcheurs ... Bon, je vous rassure, c'est juste parce que chacun râle pour le prix du pétrole, pas par solidarité.

S'il y a bien une chose que j'ai découvert cette année, c'est que la France solidaire n'existe plus, c'est uniquement du chacun pour soi, et prêt à taper la gueule sur les autres, surtout "les sociaux". Ca donne l'illusion d'être plus courageux, plus travailleur, plus de valeurs, bref, la valorisation par la dévalorisation des autres. Dévaloriser les uns pour avoir l'impression d'être mieux. Procédé bien connu et repertorié par les sociologues, les psy à propos des manipulateurs, des procédés qui a défaut de mettre en valeur des choses existantes, détournent les attentions en dévalorisant le voisin, pour dire "moi c'est mieux". Aveux d'impuissance, mais surtout, procédé qui permet de valoriser du vide ... Quand une papote s'entamme autour de moi, c'est assez drôle ... Je n'entamme plus ce genre de sujet, mais j'ai apris à sourir de ces grands discours fondés sur l'exemple du voisin, comme une vérité universelle, écouter ces gens qui parlent des professions des autres, sans jamais les avoir approchées de prêt ou de loin. Surtout ne pas protester, jamais, en général, ce n'est pas une personne en face qui fait prendre la mayonnaise, mais un minimum de deux. Si vous sortez une chose contradictoire, qui s'appelle un argument, là de suite, c'est comme l'envie de s'envoyer en l'air dans un vieux couple, c'est la migraine ... Genre "oui mais parler de ça me fatigue, on change de sujet", ou biern le truc facile aprés avoir entendu de hautes octaves, sortant de plusieurs bouches : "mais ne t'énerve pas, on fait que parler". C'est fou comme les gens qui sont d'accord dans un propos ne s'entendent pas, ne voient pas non plus leur gestuelle trés assurée, prononcée, leur cynisme, et ne supporte pas que parmi ses gesticulations bryantes, il faut aussi pouvoir couvrir le brouhaha pour se faire entendre. Donc aprés un "mais ne t'emballe pas", un procédé assez efficace j'en coviens, aussi vrai qu'un sourire méprisant qui ne serait accompagné d'aucun mot, vous êtes ce qui s'appelle "cassé", et inutile d'aller plus loin, vous n'avez déjà plus ce son sur de vous dans la voix, vous êtes juste remis au banc des bonnets d'âne, et on ne vous écoute plus. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir un des orateurs se lever, aller pisser ou autre, tellement ce que vous dites n'a pas de valeur. Ah pis oui, contredire la Sarkosie, c'est se trainer l'image du gaucho révolté, les vieux clichés de mamies sont ressortis des placards. Ce n'est pas clairement évoqué, mais bien présent dans l'univers des inconscients.

Avec la personne qui partage (ou partageait) la plus grande partie de mes discussions, les choses se passent autrement. Elle m'a longtemps repproché la même chose. Depuis que je ne parle plus, voir que j'évite le truc, c'est elle qui s'exclandre devant la télé, voir qui me pose des questions en tenant parfois des propos provoquants, et quand je finis par répondre, elle me dit gentillement en souraiant "t'aies toi". C'est plus mignon, et bien moins faux jeton que cette hypocrisie à dire "mais ne t'emballe pas". D'ailleurs, c'est fou de voir comment quand je suis au milieu de personnes, à mon tour, oki avec moi, ce qu'on me trouve plutôt posé et réfléchi... Incroyable non ;) ?

Fin, revenons à nos moutons (c'est le cas de le dire), j'en ai entendu quand même au supermarché du coin lancer "ben oui, et moi alors, c'est facile, ils font la grêve, et moi, je peux pas, pourtant je paie mon essence bordel !". Valà valà, les mêmes discours qu'à propos des avantages SNCF ou autre. Le truc c'est que personne ne va réclammer, exiger, pas mm ses propres droits quand il s'agit de cotisations à une formation, non non, le truc c'est de trouver amèrement satisfaction quand on casse les autres.

Alors là, j'attends la réaction des bidochons devant les protestations des flics ... Et je me marre à lavance (parce que ce qui a changé dans ma considération de la France, c'est que je n'en ai plus du tout lol ! Et que la Sarkosie, qu'est ce qu'elle est beuglante mon dieu, mais quelque part, qu'est ce qu'elle est drôle ! Elle est à l'image de leur président, oh moins, voilà une élection vraiment réussie !)

Publié dans Du politique

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