Réformes et privilèges, la saison n'est pas finie !

Publié le par whybec

Premiers bouffeurs de subventions publiques : toujours les mêmes !

"Une transhumance de brebis a été organisée jeudi en fin de matinée sur le Champ de Mars, à Paris, par des éleveurs découragés par la chute de leurs revenus. Lire la suite l'article
En dépit de l'annonce, la veille, d'un plan d'urgence de 250 millions d'euros, les éleveurs veulent continuer à interpeller les pouvoirs publics, jugeant l'enveloppe gouvernementale trop mince pour la filière ovine (50 millions).

"Ce n'est pas assez. C'est un premier pas, mais pas à la hauteur de nos besoins", a dit à Reuters Serge Préveraud, président de la Fédération nationale ovine.

"La semaine prochaine pour la négociation européenne, il faudra être très vigilant, les gens sont désabusés", a-t-il ajouté.

Plus de 700 éleveurs ont accompagné vers midi une centaine de brebis jusqu'au pied de la Tour Eiffel. Dans l'après-midi, un cortège devait se diriger vers le ministère de l'Agriculture pour y remettre les lettres de soutien collectées au cours des derniers mois.

Mercredi, le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a estimé que la réaction du gouvernement était beaucoup plus forte qu'elle ne l'avait été ces 18 derniers mois lors de divers plans successifs.

L'objectif, a-t-il précisé, est d'aider les éleveurs à "passer le cap de 2009" en attendant une réforme importante qui est la réorientation des aides de la Politique agricole commune à partir de 2010.

Mais sur le terrain, les éleveurs ne cachent pas leur déception.

"On vit en-dessous du seuil de pauvreté. Si on n'est pas entendus, demain il n'y aura plus de brebis", a dit Jean-Baptiste Seib, 24 ans, lors de la transhumance parisienne.

"On demande 160 millions d'euros pour la filière ovine. Cinquante millions, ce n'est pas assez. On est défavorisés par rapport aux autres secteurs, notamment le bovin", a renchéri André Delpech, 44 ans.

Avec la fièvre catarrhale ovine (FCO), les éleveurs sont confrontés à une crise sanitaire sans précédent, à laquelle s'ajoute la baisse de la consommation de viande et des importations massives.

Sybille de La Hamaide"

édité par Clarisse

Mon oncle craint un dépos de bilan, et mon meilleur ami dépose lui le bilan de son magasins de salles de bain ... Toucheront t-ils une subvention ? Non, comme ils''nen n'ont jamais touché d'ailleurs. On est chef d'entreprise, ou on ne l'est pas. A par cela, on traque les étrangers pour être des suceurs de biens sociaux, les chômeurs pour être des profiteurs ... et les agriculteurs ?

Je ne suis pas entrée dans le débat quant aux agriculteurs "victimes". Et j'aimerai bien aussi une réponse quand on leur demande comment se sentent-ils quand ils sèment leur poison dans les champs, l'eau, comment se sentent-ils devant la croissance des leucémies infantiles, des maladies immunodéficientes et des cancers en tout genre ?



Je vais aller les voir ces agriculteurs, encore une fois, mais il est impossible d'avoir des réponses claires avec des gens comme eux. La seule réponse que j'ai eu à des questions pourtant plein d'intêret, ce sont des injures grasses de la part d'une bande de types qui profitent d'un climat, dans une ville, où des gens crèvent de faim et de froid. Ils voudraient le soutien des foules, ces mêmes foules qu'ils empoisonnent, alors que leur seule motivation fut de profiter d'un système qui leur promettait un revenu facile. Aujourd'hui, le système se retourne aussi contre eux.

Publié dans Du politique

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