La bourse : peut-être un thriller mondial tout à fait passionnant ...

Publié le par whybec

http://fr.news.yahoo.com/lemonde/20081007/twl-mais-qui-a-tu-lehman-brothers-acb1c83.html


D'abord ... "il y a l'aîné" ! Heu non on oublie les chansons de Brel !
Donc, d'abord, il a y a là bas, une crise lointaine, chez les vainceurs de toutes les circonstances, les US ! Ici, on le scandale de la Soc Gen, puis le Crédit Agricole, à côté Fortis etc etc ... une sorte de hjeu de dominos où le brave des populo s'arrête à dire "ah c'est certain, on est dans la merde", ou encore, ceux qui feindront de dépasser le lot "c'est normal avec tout ce qu'il se passe", ou quelque chose de ce goût là ...


Et puis les plus avertis se tournent tout simplment vers ce que les instituts économiques ne cessent de répéter depuis 3 ans, la gauche aussi, ne faisant que rapporter finalement les prévisions des économistes mondiaux. Donc d'un côté, le "prévisible". D'un autre, toujours "trés rationnel", notre gouvernement, porteur de la bataille du pouvoir d'achat, mais sans en appliquer la moindre pratique, qui est de d'abord taxer les stocks options, les "titres", et d'insufler un maximum dans le pouvoir d'achat, cad, les revenus directs, obliger les heures sup, et dégager un max de temps pour la conso pour ceux qui peuvent se le permettre. Sarko, bon guignole médiocre à la carrière sponsorisée par ses aînés, sans autre talent personnel que de faire rêver les acheteurs de 4X4 pour les mieux servis, et les voitures tunées pour les autres, pose une théorie, trés américaine mais assez imbattable, et fait tout à l'envers, puisque le roquet ne fait que réciter ses textes, et appliquer des mesures pour les intérêts de ceux qui l'ont poser là, comme une m..de sur un trottoir ! Forcément, ça ne peut pas durer trés longtemps lol ! Mais ça aurait dû durer, pencahtn vers le gouffre, jusqu'à la fin de son cinquénat.

C'est là qu'arrive une donnée presque irrationnelle ... il me semble bien qu'elle existe. Alors qu'est ce donc ... une mafia qui décide de précipiter les choses, un régime qui a de gros intérêt boursier (comme on l'a vu à NY por la famille Ben Laden par exemple) qui, au nom de la fin de trônes, pousse papy américa et les mamay europe et asie de ce fait dans le trou ? Ou bien est-ce ces mêmes dirigeants, pour active la machine a table rase pour peut-être éviter le pir ... Ca, c'est fort possible !

"Par LeMonde.fr LeMonde.fr - Mardi 7 octobre, 13h43Ce sont des pages qui portent le poids d'invraisemblables soupçons. Leurs conclusions pourraient ébranler une bonne partie de l'establishment new-yorkais sur fond d'une planète financière devenue folle. C'est même un réquisitoire sans précédent dans les annales des tourmentes boursières que contiennent ces documents déposés par un groupe de créanciers la semaine dernière auprès d'un tribunal des faillites de New York - et exposés par le Sunday Times.

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JPMorgan Chase (JPMC) aurait tout simplement précipité la faillite de Lehman Brothers en gelant près de 17 milliards de dollars (12,6 milliards d'euros) d'actifs en liquidités et titres appartenant à l'entreprise en quasi faillite vendredi 12 septembre au soir. Le 15 septembre au matin, victime de la crise du crédit, cette vénérable institution de Wall Street a déposé son bilan. "En conséquence des actions de JPMorgan, Lehman a souffert d'une crise de liquidités immédiates, qui aurait pu être évitée par un certain nombre d'événements, dont aucun ne s'est produit", souligne ce "comité des créanciers" regroupant la plupart des poids lourds de la finance, aux Etats-Unis, en Asie et en Europe.

A écouter l'acte d'accusation, JPMC, principale chambre de compensation de Lehman Brothers, a pris ces actifs en otage pour garantir le remboursement du gros des prêts octroyés à Lehman, soit 23 milliards de dollars. De quoi nourrir la réflexion du juge qui doit examiner le 16 octobre la demande des créanciers d'ouvrir les livres de comptes de JPMC.

"C'est probablement vrai. JPMorgan devait se protéger. L'ordre aurait pu très bien venir du département négoce voulant récupérer les actions prêtées à Lehman ou de la trésorerie inquiète du volume des créances. Et si JPMorgan refuse de faire des affaires avec vous, vous êtes mort", indique un banquier londonien, l'un des rares à accepter de commenter les allégations, même sous couvert d'anonymat. JPMC a qualifié ces accusations d'"infondées".

Dans cette surproduction à la new-yorkaise, la fin est déjà connue. Pas de "happy end" comme à Hollywood, mais la mort d'un fleuron de Wall Street, 24 000 salariés sur le carreau, les activités de banque d'affaires aux Etats-Unis et en Europe vendues à l'encan à Barclays et à Nomura, des auditions au Congrès et une enquête du FBI. Et, désormais, cette interrogation que même John Grisham, l'auteur du thriller La Firme n'aurait pas pu inventer : Lehman Brothers est-elle tombée à la suite d'un complot de ses concurrents déterminés à chasser du Temple ses banquiers garnements ? Selon le Financial Times, Lehman Brothers a demandé l'aide de la Réserve fédérale américaine (Fed) en juillet en proposant un assouplissement des règles de crédit. Son refus a effectivement "tué" Lehman Brothers. Or, deux mois plus tard, après la mise sous administration de cette dernière, la banque centrale a accepté de permettre à ses rivaux, Goldman Sachs et Morgan Stanley, de se transformer en holding pour obtenir des liquidités supplémentaires.

Le secrétaire au Trésor, Henry Paulson, a été consulté. Or le grand argentier est l'ancien directeur général de Goldman Sachs, une banque qu'il a sauvée in extremis du naufrage à la mi-septembre. M. Paulson a aussi encouragé JPMC, fort de son bilan et de sa faible exposition aux subprimes hypothécaires, à reprendre successivement et au rabais Bear Stearns et Washington Mutual, au bord de la banqueroute. En favorisant JPMC, le Trésor a créé un deuxième supermarché de la finance capable de rivaliser avec Citigroup en offrant toute la panoplie des services financiers.

Petit retour en arrière. Entré à Lehman en 1969, Richard Fuld, qui est devenu PDG en 1994, a radicalement transformé un spécialiste obligataire en l'une des banques les plus agressives de Wall Street.

Son objectif affiché est de rattraper à tout prix les trois géants que sont Goldman, Morgan Stanley et Merrill Lynch. Se retrouver à l'époque en deuxième division, aux côtés de JPMorgan, est vécu comme une humiliation par ce banquier avide de pouvoir et imbu de sa légitimité. Mais en 2001, à la suite de son rachat par Chase, JPM devient la deuxième banque des Etats-Unis. Lehman est alors marginalisée, reléguée à un rang subalterne dans les métiers les plus nobles, le conseil aux entreprises ou la gestion de patrimoine.

M. Fuld accélère alors l'histoire de cette maison en la transformant en petit bijou de l'ingénierie financière. Les produits structurés, comme le crédit immobilier, les fameux subprimes, constituent un mode de rattrapage idéal.

Mais on ne met pas les pieds dans la cour des grands sans recevoir quelques perfidies pour prix de son audace.

M. Fuld n'en a cure. Avec cet air froid et méprisant qui lui a valu l'une des plus détestables réputations à Wall Street, "Poison", le surnom peu amène que lui a donné un célèbre commentateur de télévision, ne se soucie guère de se faire des ennemis. L'homme, dont l'activisme en agace plus d'un, a été diffamé, mais jamais on n'a trouvé sur lui ce qu'il est convenu d'appeler un dossier. Rien, juste cette implication dans la déroute, en 1998, de Long Term Capital Management (LCTM), le hedge fund (fonds spéculatif) sauvé de la faillite par une intervention de la Réserve fédérale de New York.

Parmi les seize plus importants établissements financiers mondiaux appelés à sauver LCTM figure Travelers. Le numéro deux de ce groupe est un certain Jamie Dimon. Il est aujourd'hui PDG de JPMorgan Chase.

Sur le bureau de M. Dimon, un cadre doré protège la photo légèrement jaunie d'un homme trapu au visage compact, comme écrasé dans un étau d'énergie : J. Pierpont Morgan. Pour expliquer son hostilité envers M. Fuld, le patron de JPMC depuis janvier 2006 aime citer le fondateur de la mythique dynastie bancaire : "Le caractère d'un homme est plus important que sa fortune." On n'ira pas jusqu'à prétendre que si M. Dimon travaille au minimum quinze heures par jour et exige de ses cadres qu'ils fassent de même, c'est hors de souci d'enrichissement personnel. Mais ce New-Yorkais de souche manifeste un franc dédain pour ceux dont l'action est uniquement motivée par le profit. Tel est le cas à ses yeux de M. Fuld. La commission de la Chambre des représentants a reproché, le 6 octobre, à l'ancien patron d'avoir empoché au bas mot 500 millions de dollars de salaires et de primes depuis 1993 alors que les contribuables se retrouvent avec une ardoise de 700 milliards de dollars.

Par son ampleur et ses conséquences, la déconfiture de Lehman Brothers, produit du système financier mondialisé, transcende bien sûr les questions de personnes. Reste que Wall Street est aussi une serre portée à très haute température où s'exacerbent rancoeurs, jalousies et états d'âme de chacun. Selon l'administrateur judiciaire chargé des avoirs européens, la liquidation de Lehman pourrait prendre dix ans.

Quel que soit l'arrêt du tribunal new-yorkais, l'attente paraîtra longue aux créanciers."

Publié dans Du politique

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